Si la prostitution n'est que l'une des facettes de la migration, elle n'en est pas moins l'un des aspects les plus difficiles à gérer. Face à la disparité des contextes régionaux et des dispositions légales, les cantons ont entamé le dialogue. Ils se sont réunis dernièrement à Berne, sous la houlette de l'Office fédéral des migrations (ODM), pour une première plate-forme intercantonale sur la prostitution et la migration en Suisse.
Une rencontre qualifiée de «fructueuse, même si la discussion n'en est qu'à ses prémices», a indiqué le Tessinois Attilio Cometta, chef de la section cantonale des permis et de l'immigration. «Les problèmes sont tellement nombreux et concernent des domaines si différents (marché du travail, santé, police, migration), que les questions sont bien plus nombreuses que les réponses.»
Progressisme romand
En Suisse, l'exercice du plus vieux métier du monde n'est pas interdit par le Code pénal, et les cantons sont libres...