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Enfouissement: «Le risque zéro n’existe pas»

La Suède va construire un dépôt pour les déchets atomiques en profondeur. La Suisse élabore son modèle. Technologie dépassée, doutes sur la sécurité, dégât d’image: les critiques ne manquent pas.

10 juil. 2019, 00:01
Blick auf Arbeiten der Tiefbohrungen fuer das Tiefenlager der Nationale Genossenschaft für die Lagerung radioaktiver Abfaelle (Nagra), aufgenommen am Freitag, 12. April 2019 in Zuerich Buelach. (KEYSTONE/Ennio Leanza) SCHWEIZ NAGRA TESTBOHRUNG

Quel est le but de ces voyages que vous organisez régulièrement?

Pour nous, il est important de voir ce qui se passe au-delà de nos frontières. La Suède et l’Allemagne ont fait le choix d’un dépôt en couches profondes (notre édition d’hier), sans que l’humain n’ait à intervenir une fois le lieu fermé, tout comme la Suisse. Ce qui change, en revanche, c’est le type de roche dans lequel les sites seront aménagés: l’argile à Opalinus chez nous, le granit en Suède, tandis que l’Allemagne n’a pas encore arrêté son choix. Le pays scandinave est bien plus avancé que nous, puisque la construction du dépôt définitif devrait commencer ces prochaines années. Le site d’Asse, en Allemagne, nous montre en revanche ce qu’il ne faut pas faire.

Que fait-on des déchets nucléaires en Suisse?

Jusqu’en 2005, les déchets hautement radioactifs étaient envoyés en France et au Royaume-Uni pour y être retraités....

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