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Energie: une association propose de remplacer le gaz russe par la géothermie

La chaleur du sous-sol peut être davantage exploitée pour réduire la dépendance aux énergies fossiles, selon l’association Géothermie Suisse. Interview de sa présidente.

10 mai 2022, 00:01 / Màj. le 10 mai 2022 à 06:50
Les nuisances sonores, tout comme les émissions de gaz à effet de serre liés à la géothermie se concentrent lors de la phase de construction. Ici,  la plateforme de forage du projet géothermique de Lavey.

Et si l’on remplaçait le gaz russe par de la géothermie? C’est la proposition de Géothermie Suisse, l’association faîtière des acteurs de ce domaine. Entretien avec sa présidente, Nathalie Andenmatten Berthoud.

Sur quelles bases affirmez-vous que le potentiel géothermique suisse exploitable peut remplacer le gaz importé de Russie?

Nathalie Andenmatten Berthoud: A l’heure actuelle, la géothermie de faible profondeur fournit déjà la Suisse à hauteur de 4 térawattheures (Twh) par an. Il serait possible de doubler cette quantité. A cela s’ajouterait la géothermie de moyenne profondeur. Pour le moment, seul le projet de Riehen (BS) fournit 0,2 Twh par an. Avec d’autres sites, le potentiel est estimé à 8 Twh. Au total, ce sont donc 12 Twh de plus par an. Avec les économies d’énergie grâce à l’assainissement des bâtiments (4 Twh), cela ferait 16 Twh, soit l’équivalent de l’énergie issue du gaz importé de Russie en 2020.

Quels...

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