«Je suis un pragmatique qui veut faire avancer les dossiers mais qui est aussi à l’écoute de ses interlocuteurs», déclarait Guy Parmelin à notre journal quelques jours avant son élection au Conseil fédéral. Trois mois après son entrée en fonction, ce style est déjà devenu la marque de fabrique du nouveau chef du Département de la défense.
«Il s’est mis la majorité de l’armée dans la poche avec un discours simple et sans chichis», raconte l’ex-président de la Société suisse des officiers (SSO) Denis Froidevaux. Le courant passe aussi avec les parlementaires en charge des questions de sécurité. «Ses premières décisions lui ont permis d’avoir un coup d’avance», note le conseiller national Hughes Hiltpold (PLR/GE). Même le socialiste jurassien Pierre-Alain Fridez constate «qu’il tente de faire de l’ordre au sein d’un département en crise».
Le poids encombrant de l’héritage Maurer
Chacun le reconnaît: il n’est plus...