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Egalité: les femmes veulent un contrôle des salaires

L'égalité salariale doit être soumise à un contrôle obligatoire, c'est ce qu'exigent lundi les femmes de l'Union syndicale suisse. Malgré la loi, la différence entre le salaire d'un homme et celui d'une femme est en moyenne d'environ 15%.

13 juin 2016, 11:02
Les femmes de l'USS se battront pour que la loi sur l'égalité soit révisée et des contrôles des salaires instaurés.

Les salaires des hommes et des femmes sont toujours inégaux. 25 ans après la grève nationale des femmes, les femmes de l'Union syndicale suisse (USS) veulent que l'égalité salariale soit soumise à un contrôle obligatoire.

La situation n'a que peu évolué, estiment lundi les femmes de l'USS. La différence entre le salaire d'un homme et celui d'une femme est en moyenne d'environ 15%, et ce malgré la loi sur l'égalité entrée en vigueur il y a 20 ans.

Les femmes de l'USS se battront pour que la loi sur l'égalité soit révisée et des contrôles des salaires instaurés. Le droit à l'égalité ne saurait continuer à être traité avec nonchalance, ont-elles souligné lors de la conférence de presse.

Dans le projet de révision de la loi, mis en consultation jusqu'en mars, le Conseil fédéral prévoyait que les salaires soient contrôlés dans les entreprises comptant au moins 50 employés. Mais ce projet a été chahuté.

Plaintes insuffisantes

Selon l'expérience des syndicats, les plaintes salariales ne suffisent pas pour faire avancer l'égalité. Elles sont un outil méritoire, mais ne peuvent pas remplacer les contrôles. La procédure est longue et conflictuelle et constitue aussi un risque pour les femmes concernées, soulèvent les femmes de l'USS.

Selon elles, le Conseil fédéral n'a fait que de très timides avancées dans la révision de la loi sur l'égalité; les mesures facultatives n'ont pas rencontré de succès. De nombreux membres du Conseil national ne veulent pas de cette révision.

Nouvelles protestations

Mardi, pour fêter les 25 ans de la grève nationale des femmes, ces dernières protesteront à nouveau contre le statu quo. Elles ont organisé dans plusieurs villes du pays "des actions et des pauses de midi prolongées".

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