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Didier Burkhalter demande un accès efficace aux victimes en Syrie

En cette journée annuelle de l'aide humanitaire de la Confédération à Bâle, Didier Burkhalter a profité pour lancer à nouveau «un appel ferme et vibrant» en faveur d'«un accès humanitaire efficace» en Syrie.

23 mars 2012, 17:21
burkhalter

La Suisse soutient toutes les démarches dans ce sens, notamment les propositions du CICR. L'appel du chef de la diplomatie à mettre fin à «la situation  intolérable» qui prévaut en Syrie s'inscrit dans le cadre de deux  «principes essentiels» de la politique étrangère de la Suisse  rappelés par M. Bukhalter, la «solidarité» et la «responsabilité». 

Principes dans lesquels s'inscrit également l'action humanitaire de  la Confédération, dont la journée était justement placée sous le  thème «partager la responsabilité».

L'appel de M. Burkhalter intervient alors que l'émissaire de  l'ONU et de la Ligue arabe Kofi Annan négocie avec les autorités  syriennes pour assurer notamment l'accès des organisations  humanitaires aux personnes dans le besoin.

Le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), soutenu en  particulier par la Russie, demande des cessez-le-feu quotidiens en  Syrie dans cet objectif.

Partenaires nécessaires

M. Burkhalter a par ailleurs souligné dans son discours «les  limites» de l'action humanitaire de la Suisse, qui ne peut assurer  seule ses tâches. Il a notamment pris pour exemple la lutte contre  la faim au Sahel, contre la pauvreté et les catastrophes naturelles  en Haïti, pour soutenir la population palestinienne vulnérable et  les processus de transition en Afrique du Nord.

Pour toutes ces missions, la Suisse a besoin de partenaires. Elle  prévoit ainsi de renforcer sa présence auprès des principales  organisations internationales, mais aussi sur le terrain. Le Corps  suisse d'aide humanitaire sera davantage appelé à intervenir, a dit  le chef du Département fédéral des affaires étrangères (DFAE).

Prévention des catastrophes

La Suisse veut aussi être plus active dans la prévention des  catastrophes et soutenir ses pays partenaires dans ce sens. Elle  entend également faire des propositions dans le cadre de la  conférence Rio+20 pour la prévention et la gestion des crises  environnementales.

«Forte des atouts qu'elle possède dans de nombreux domaines, la  Suisse peut contribuer à résoudre des problèmes globaux, par exemple  en matière de santé, d'accès à l'eau ou à la nourriture, d'énergie,  de défis sociaux, environnementaux et climatiques», a estimé M.  Burkhalter.

Dans le cadre des conflits armés, la population civile doit être  mieux protégée, et l'accès des humanitaires mieux assuré.

La défense de nos intérêts et celle de nos valeurs, inscrites  toutes deux dans la Constitution helvétique, ne sont pas  antinomiques, a souligné le chef du DFAE: «en défendant nos valeurs,  nous assurons aussi nos intérêts», a-t-il dit.

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