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Développement : dès 2030, l’aéroport de Genève pourrait accueillir jusqu’à 25 millions de voyageurs par an

A partir de 2030, 25 millions de passagers par an pourront voyager à partir de Genève, contre 17 million aujourd'hui. La Confédération et le canton feront en sorte de réduire les nuisances sonores.

15 nov. 2017, 18:51
En 2030, 25 millions de passagers seront autorisés à transiter par l'aéroport de Genève.

La Confédération et le canton de Genève ont fixé un cadre pour le développement de l'aéroport de Genève jusqu'en 2030. Le plan table sur 25 millions de passagers par an à partir de 2030, contre 17 millions environ aujourd'hui.

En dépit de cette hausse des activités, l'ambition sera aussi de diminuer les nuisances sonores générées par le trafic aérien dans le même laps de temps. C'est un des points forts de ce plan sectoriel de l'infrastructure aéronautique (PSIA), a indiqué mercredi devant les médias le conseiller d'Etat genevois Antonio Hodgers.

Le magistrat souligne l'effort qui a été entrepris pour trouver un équilibre entre le développement économique et les questions environnementales. "Nous avons donné à ces éléments le même niveau d'importance politique". Depuis les années cinquante, la courbe de bruit n'a cessé d'augmenter, mais le phénomène "touche à sa fin".

La réduction du bruit se fera grâce notamment au renouvellement des flottes d'avions par les compagnies aériennes. Les appareils de dernière génération sont beaucoup plus silencieux. Une augmentation des taxes pour les avions les plus bruyants doit par ailleurs pousser à un changement de comportement des transporteurs.

Mieux planifier les vols tardifs

Il s'agira aussi de mieux gérer les vols devant partir avant dix heures du soir et s'assurer qu'ils respectent l'horaire et ne décollent pas après 22h00, a expliqué Marcel Zuckschwerdt, le directeur suppléant de l'Office fédéral de l'aviation civile (OFAC). Seuls des avions plus silencieux seront autorisés après 22h00.

Le PSIA ne prévoit pas de changement des heures d'ouverture de l'aéroport, ni des trajectoires de vol. Il était hors de question d'ouvrir plus tôt que six heures du matin, comme le permet pourtant la loi fédérale, a souligné le conseiller d'Etat genevois Pierre Maudet. Le gouvernement cantonal s'est battu sur ce point.

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