Depuis le choc du 12 décembre, la tension est descendue d'un cran. Tandis que Christoph Blocher, qui reste en fonction jusqu'à la fin de l'année, hante les travées du Parlement pour défendre les ultimes dossiers de son département, le risque de scission du groupe parlementaire UDC semble écarté. «On digère, mais on n'oublie rien», nuance le Valaisan Oskar Freysinger.
Il s'attend à ce que le groupe parlementaire qui se réunit cet après-midi se prononce d'une seule voix pour une politique d'opposition - mais non d'obstruction - et confirme l'exclusion du groupe des deux conseillers fédéraux élus sous l'étiquette UDC.
Samuel Schmid et Eveline Widmer-Schlumpf seront donc des conseillers fédéraux hors sol. «C'est un handicap de ne pas pouvoir s'appuyer sur un groupe parlementaire, mais la réciproque est également vraie», estime Sébastien Leprat, secrétaire politique du Parti radical. «Le groupe UDC se prive d'une source d'informations particulièrement importante.»
Divergences passées
Quel...