Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Deux claques qu’il faut digérer

La crainte d’une hausse des prix a poussé les Suisses à dire un non sec, hier, aux deux initiatives alimentaires.

24 sept. 2018, 00:01
Duri Campell, Nationalrat BDP-GR und Co-Praesident des ueberparteilichen Komitees "2x Nein zu den Agrar-Initiativen", 2. von links, gibt ein Interview, am Sonntag, 23. September 2018 in Bern. (KEYSTONE/Peter Klaunzer) SCHWEIZ ABSTIMMUNG AGRAR-INITIATIVEN

Au-delà des explications, quelles conséquences vont avoir ces deux votes? Même s’il s’est battu pour le non, Pierre-André Page (UDC/FR) a du mal à cacher qu’il aurait préféré un résultat plus serré. Cet agriculteur craint, en effet, qu’il soit interprété comme un blanc-seing à la signature de nouveaux accords de libre-échange, au détriment de l’agriculture, pour importer du bœuf argentin, du poulet brésilien et de l’huile de palme de Malaisie. «C’est le danger», reconnaît-il. «A nous, paysans, de continuer à nous battre dans ces dossiers.»

La conseillère nationale Isabelle Moret (PLR/VD) se veut rassurante: «Nous pouvons très bien signer des accords de libre-échange qui tiennent compte des intérêts agricoles. C’est dans la finesse des négociations qu’il faut trouver des solutions plutôt que dans des initiatives extrémistes.»

Le signal des citoyens

Même ton rassurant chez le ministre de l’Economie et de l’agriculture, Johann Schneider-Ammann. «Ce vote ne va pas accélérer...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias