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Des étudiants en galère

En Suisse, un jeune en formation sur deux fait face à des difficultés financières. Le manque de soutien des parents, des enfants à charge ou le statut de migrant peuvent lui rendre la vie difficile. Témoignages.

04 févr. 2020, 00:01
ARCHIV --- ZUR MELDUNG, DASS DIE SCHWEIZ DEFINITIV NICHT MEHR AM AUSTAUSCHPROGRAMM "ERASMUS+" TEILNEHMEN WIRD, STELLEN WIR IHNEN FOLGENDES BILD ZUR VERFUEGUNG --- Studierende folgen den Ausfuehrungen von Professor Dr. Thomas Berndt waehrend seiner Vorlesung zum Thema "Controlling und Rechnungslegung", aufgenommen am 1. Maerz 2010 im grossen Hoersaal "Audimax" der Universitaet St. Gallen (HSG) in St. Gallen. (KEYSTONE/Gaetan Bally) *** NO SALES, NO ARCHIVES *** SCHWEIZ EU ENDE STUDENTENAUSTAUSCHPROGRAMM

«Je vais perdre mon statut de boursier, car cela fera dix ans que j’ai terminé ma formation postobligatoire.» Johann Recordon, 31 ans, est inquiet. Marié et sans enfants, cet étudiant en géosciences de l’environnement à l’Université de Lausanne va devoir se serrer la ceinture.

Selon des données publiées la semaine dernière par l’Office fédéral de la statistique (OFS), la pauvreté touche 8% des gens en Suisse. Parmi elles, les étudiants constituent une population vulnérable. Une enquête réalisée par l’OFS, en 2016, estimait qu’un jeune en formation sur deux faisait face à des difficultés financières à divers degrés.

«Notre budget mensuel pour le couple est de 3000 francs. Je vais devoir trouver un travail à temps partiel qui me permette de gagner 2700 francs par mois», poursuit le Vaudois. Sans quoi, il ne pourra pas terminer son master et son épouse ne pourra pas entreprendre sa formation dans une haute...

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