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Des coups de canif et une gâterie

Présentée hier par la Confédération et les cantons, la nouvelle réforme fiscale des entreprises rabote les pertes publiques et rehausse les allocations familiales.

01 juin 2017, 23:33
/ Màj. le 02 juin 2017 à 00:01
Bundesrat Ueli Maurer erhaelt symbolisch die Schluessel des Finanzdepartements von seiner Vorgaengerin Bundesraetin Eveline Widmer-Schlumpf, am Mittwoch, 23. Dezember 2015, in Bern. (KEYSTONE/POOL/Peter Schneider) SCHWEIZ BUNDESRAT EFD AMTSUEBERGABE

L’heure est au rattrapage. Violemment balayée en février en votation populaire, à près de 60%, la troisième réforme de l’imposition des entreprises (RIE III) s’est refait une beauté. Ou plutôt un «plan B». Celui-ci, le «Projet fiscal 17», entend toujours supprimer les statuts d’impôts privilégiés des grandes sociétés, honnis sur le plan international, et baisser les taux cantonaux d’imposition des bénéfices pour toutes les entreprises. «Il faut simultanément maintenir l’attrait de la Suisse et minimiser les pertes fiscales pour les collectivités», complète le ministre des Finances Ueli Maurer. A cet effet, un organe de pilotage, composé du conseiller fédéral UDC et de directeurs cantonaux des Finances, a élaboré des lignes directrices.

Le «plan B» fait des concessions aux référendaires victorieux de la gauche rose-verte, qui blâmaient le déséquilibre de la RIE III. La part taxée des dividendes est relevée à 70% pour la Confédération (60% aujourd’hui), ainsi que pour...

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