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Des contrôles expéditifs qui font grincer des dents

Ignazio Cassis a proposé de réduire le délai de huit jours imposé aux entreprises européennes pour annoncer les travailleurs détachés qu’elles envoient en Suisse. Les cantons réagissent de façon nuancée.

04 juil. 2018, 00:01
Les sociétés étrangères concurrencent les entreprises locales, et cela même sur les chantiers d'Etat.
Ici des ouvriers polonais remplacent des vitrines du bâtiment de la Caisse de prévoyance du personnel de l'Etat de Fribourg, à Pérolles.
Photo Lib/Vincent Murith, Fribourg, 12.04.2017 Ouvriers polonais sur unchantier à Pérolles

Le ministre des Affaires étrangères, Ignazio Cassis, est prêt à remettre en question certaines mesures d’accompagnement dans les négociations de l’accord-cadre avec l’Union européenne (UE). Il préconise de diviser par deux le délai de huit jours imposé aux entreprises étrangères pour annoncer les salariés qu’elles envoient en Suisse à titre temporaire. Ce délai permet à l’administration de faire les contrôles d’usage. Or, mi-juin, le ministre a fait grincer des dents les milieux syndicaux, économiques et politiques.

Ces travailleurs détachés sont, selon le Secrétariat d’Etat à l’économie (Seco), des personnes «qui séjournent en Suisse pour une durée maximale de trois mois ou 90 jours par année civile dans le but d’y exercer une activité professionnelle». Les principaux secteurs concernés sont la location de services, l’agriculture, l’hôtellerie-restauration ou le second œuvre.

Protection des salaires

Pour Unia, la règle des huit jours est fondamentale, sans laquelle «aucun contrôle efficace n’est possible». Le...

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