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Des anti-nucléaires manifestent à Genève

Alors que le Japon s'est arrêté pour marquer le deuxième anniversaire du tsunami, plusieurs organisations écologistes ont manifesté lundi à Genève. Elles ont demandé que les réacteurs nucléaires restent à l'arrêt.

11 mars 2013, 14:25
ecolo

Plusieurs organisations ont manifesté lundi à Genève devant le consulat du Japon pour demander à Tokyo de maintenir les centrales nucléaires à l'arrêt. Une lettre a été remise au consul du Japon, puis une autre à l'Organisation mondiale de la santé (OMS).

A l'appel de Greenpeace, Contratom et Sortir du Nucléaire, plusieurs dizaines de personnes ont témoigné de leur solidarité envers les victimes de la catastrophe d'il y a deux ans jour pour jour.

Le consul du Japon à Genève Tatsunori Ishida a accepté de recevoir la lettre, adressée au nouveau premier ministre japonais, Shinzo Abe. Le texte enjoint le gouvernement japonais nouvellement élu à maintenir le cap de la sortie du nucléaire décidée en septembre 2012 par le gouvernement précédent.

Inquiétant

"Il est inquiétant de voir l'empressement du gouvernement japonais pour réenclencher les réacteurs à l'arrêt alors que la situation de la centrale de Fukushima n'est pas encore maitrisée", ont affirmé les organisations antinucléaires.

Elles ont souligné que de la radioactivité continue de s'échapper de la centrale. La piscine de stockage du réacteur 4, qui contient 264 tonnes de combustible nucléaire menace toujours le Japon et sera vidée de son contenu au plus tôt à la fin de l'année.

Criminel

"Vouloir relancer le programme nucléaire japonais dans de telles conditions est criminel", a affirmé Pierre Vanek de Contratom. "La décision prise par le gouvernement précédent, de sortir le Japon du nucléaire d'ici à 2040 ne doit en aucun cas être remise en question", a-t-il dit.

Le collectif "Pour une OMS indépendante" a remis une seconde lettre au siège de l'OMS, adressée au directeur général de l'agence de l'ONU Margaret Chan. Le texte demande à l'OMS de diversifier ses sources en ce qui concerne les informations relatives aux effets sanitaires des radiations.

Les militants proposent une rencontre entre des ONG, des élus, Margaret Chan et Anand Grover, rapporteur de l'ONU au droit à la santé.

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