Un léger sifflement en provenance de la tuyauterie. Le bruit de fuite n’aurait rien de préoccupant en d’autres circonstances. Mais quand il s’agit d’un atelier occupé par deux wagons-citernes en pleine séance de remplissage de chlore, l’angoisse se met à pointer sournoisement chez le visiteur, prêt à dégainer le masque à gaz accroché à son pantalon.
«Pas de souci, c’est simplement de l’air comprimé utilisé pour actionner les vannes», rassure le contremaître technique Christophe Martinasso. «S’il y a une fuite de chlore, les vannes se ferment automatiquement et nous utilisons le réseau d’assai...