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Crash d'hélicoptère: deux blessés hors de danger

Au lendemain de l'accident d'hélicoptère à Bart, le pronostic vital de la personne hospitalisée à Besançon ainsi que celui du blessé rapatrié à Bâle, n'est plus engagé.

03 oct. 2014, 18:39
Sur le site de la FVE, un livre d'hommages est à disposition des collaborateurs

Au lendemain du dramatique accident, le directeur de Heli-Lausanne, société qui avait loué l'hélicoptère, explique "qu'on doit continuer à voler". "On a des mandats à exécuter, des cours à donner". Et d'ajouter, très affecté, que le pilote était un copain, un associé.

Au sein de la Fédération vaudoise des entrepreneurs (FVE) à Tolochenaz (VD), la douleur est aussi vive. Une cellule de soutien psychologique a été mise sur pied pour le personnel. Beaucoup de collaborateurs sont "choqués, frappés, marqués", explique le porte-parole de l'organisation, Frédéric Burnand.

Un livre d'hommages est également à leur disposition. Vendredi après-midi, plusieurs personnes y avaient déjà laissé un message.

Lourd tribut

L'appareil qui s'est écrasé avait en effet été loué pour transporter une délégation de la FVE. Elle devait participer à l'assemblée de confrères du Doubs et visiter notamment les usines Peugeot de Sochaux.

Trois des cinq personnes décédées étaient membres du comité directeur de la FVE. Une des victimes était employée et le pilote avait "un lien amical avec la fédération", poursuit le porte-parole.

S'agissant des rescapés, ils occupent tous deux des fonctions dirigeantes au sein de l'organisme. "Le pronostic vital de l'homme hospitalisé à Besançon n'est plus engagé. Son état est stable", a indiqué vendredi le service de communication de la préfecture du Doubs. Quant au blessé qui a été rapatrié à Bâle, "l'évolution de son état de santé est favorable", précise Frédéric Burnand.

Site sécurisé

A ce stade, peu d'informations sur les éventuelles causes du drame. Patrick de Preux précise que l'hélicoptère n'était pas doté d'une boîte noire. Et ajoute que la société Heli-Lausanne est prête à répondre aux questions et à fournir les documents sur l'appareil. "Ces machines sont très bien suivies", affirme-t-il.

A Bart, où l'hélicoptère s'est écrasé, "le lieu de l'accident a été sécurisé afin de comprendre ce qui s'est déroulé. L'enquête est en cours", ajoute la préfecture.

Par ailleurs, le Bureau d'enquêtes et d'analyses (BEA) a ouvert une enquête de sécurité, a-t-il annoncé vendredi. "Deux enquêteurs du BEA accompagnés de conseillers techniques d'Airbus Helicopters (constructeur de l'hélicoptère) et de Turbomeca (constructeur du moteur), se sont rendus sur le site de l'accident jeudi en fin d'après-midi", a-t-il ajouté.

Le BEA précise que conformément aux dispositions internationales et puisque l'hélicoptère était immatriculé en Suisse, son homologue helvétique, le Service d'Enquête Suisse sur les Accidents (SESA), a été associé à l'enquête de sécurité.

Couverture nuageuse

Jeudi matin, un hélicoptère parti de Lausanne s'est écrasé près de l'aéroport de Montbéliard. A 9h29, le pilote avait "indiqué à la tour de contrôle qu'il attendait une ouverture de la couverture nuageuse pour effectuer son atterrissage", selon le vice-procureur de Montbéliard, Lionel Pascal. A 9h30, la balise de détresse de l'appareil s'était déclenchée.

L'appareil de 2006 avait 1200 à 1300 heures de vol et le pilote privé environ 500 heures à son actif.

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