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Coronavirus: la Suisse sera incluse dans le futur passeport vaccinal de l’Union européenne

La Suisse pourra participer aux discussions des 27 Etats membres sur l’élaboration du futur certificat vaccinal. Les ambassadeurs européens ont déjà décidé que les non vaccinés ne devront pas être discriminés par rapport aux vaccinés.

17 mars 2021, 16:06
/ Màj. le 17 mars 2021 à 18:14
Le Certificat vert numérique permettrait de prouver qu'une personne a été vaccinée ou testée négative.

La Suisse sera associée au futur passeport vaccinal de l’Union européenne. Berne pourra aussi participer aux discussions des 27 sur son élaboration, a indiqué le commissaire européen à la justice Didier Reynders mercredi au terme de la séance de la Commission.

 

 

Les détails seront présentés aux Etats membres dans le cadre du Comité des ambassadeurs (Coreper). La Suisse sera également à la table des réunions de ce dernier, lorsque la conception du laissez-passer de vaccination de l’UE sera discutée.

Ce passeport vaccinal, souhaité notamment par Suisse Tourisme ou Swissmem, la faîtière de l’industrie des machines, de l’électricité et de la métallurgie, ne sera pas facile à mettre en oeuvre, d’après les conclusions de la Coreper de la semaine passée. De nombreuses questions de nature éthique, scientifique, juridique et technique ne sont pas résolues. Il est donc loin d’être certain que le certificat de vaccination soit réalisable d’ici l’été.

A lire aussi : Coronavirus et passeport vaccinal: pourquoi la Suisse n’a encore rien décidé

Les ambassadeurs des 27 ont cependant déjà convenu que les personnes non vaccinées ne devaient pas être discriminées par rapport à celles vaccinées, d’autant plus que les goulets d’étranglement dans la livraison empêchent de vacciner tous ceux qui le souhaitent d’ici l’été. Unité aussi pour le fait que ce certificat de vaccination doit être disponible aussi bien sous forme numérique que sur papier.

Questions à clarifier

Parmi les questions encore à clarifier, il s’agit de savoir si et comment les personnes qui se sont remises du Covid-19 doivent être inscrites sur le certificat. A ce stade, on manque encore de données scientifiques sur la durée pendant laquelle les personnes qui ont été atteintes sont immunisées contre la maladie. Certains pays de l’UE partent du principe qu’il s’agit de trois à six mois, d’autres évoquent huit mois.

En outre, on ne sait toujours pas comment seront traités le vaccin russe Spoutnik V et le vaccin chinois. La Hongrie et la Slovaquie recourent déjà à Spoutnik V. Budapest a commandé des doses auprès de la Chine. Ceci alors qu’aucun des deux vaccins n’est actuellement approuvé par l’Agence européenne des médicaments (EMA) pour l’UE.

S’y ajoute tout l’aspect technique, notamment l’interopérabilité. Selon certaines informations, les cartes de vaccination émises dans l’UE doivent être reliées entre elles via l’«UE-Gateway», une passerelle qui relie déjà les différentes applications coronavirus entre elles au niveau européen. La question de la protection des données entre ici en jeu.

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