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Conseil national: la gauche quitte la salle pour protester contre la présence d'une délégation hongroise

La gauche a décidé de quitter la salle mercredi après-midi pour protester contre la présence d'une délégation hongroise. L'action a duré environ une minute.

20 mars 2019, 17:02
L'action de la gauche a duré environ une minute lors des salutations de la présidente du Conseil national Marina Carobbio (PS/TI). (illustration)

Une majorité de députés PS et Verts a quitté le Conseil national mercredi lors des salutations au président du Parlement hongrois en visite à Berne pour protester contre le gouvernement hongrois. Le président de l'UDC a lui loué la politique migratoire de la Hongrie.

L'action de la gauche a duré environ une minute lors des salutations de la présidente du Conseil national Marina Carobbio (PS/TI). La situation est redevenue normale par la suite.

La décision de quitter la salle du Conseil national est une action totalement spontanée, ont expliqué les présidents de groupe Roger Nordmann (PS/VD) et Balthasar Glättli (Verts/ZH) à Keystone-ATS, revenant sur des informations du "Blick" et du "Tages-Anzeiger". Cette protestation vise la politique et le régime populiste du président hongrois Viktor Orban.

 

Si Balthasar Glättli a quitté la salle, ce n'est pas le cas de Roger Nordmann qui comprend néanmoins la réaction de ses collègues. Malgré des opinions divergentes, il faut pouvoir discuter et donner ses arguments, selon le socialiste vaudois.

Quant au chef du groupe des Verts, il n'a pas eu envie d'applaudir le représentant de la Hongrie. Protester silencieusement en laissant son siège vide lui a semblé plus poli que de rester dans la salle sans applaudir.

UDC reconnaissante

A la pause de midi, le président du Parlement hongrois a participé à une rencontre officielle avec le groupe parlementaire Suisse-Hongrie présidé par le conseiller national Andreas Glarner (UDC/AG). Le président de l'UDC Albert Rösti a profité de l'occasion pour calmer les esprits.

"Nous vous sommes très reconnaissants d'avoir rempli vos obligations en vertu de l'accord de Dublin et d'avoir fermé vos frontières", a déclaré le conseiller national bernois. Il est important que l'Union européenne et la Suisse puissent réduire le nombre de requérants d'asile. Ce groupe de travail a été créé dans ce but, les intérêts des deux pays étant les mêmes.

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