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Condamnée, Viola Amherd se défend: «Cette histoire banale ne devrait pas influencer mon parcours politique.»

Le Tribunal de Brigue a condamné Viola Amherd et sa sœur à payer 250 000 francs à une société du groupe Alpiq. Pressentie pour succéder à Doris Leuthard, la démocrate-chrétienne a fait appel. Elle répond aux questions du «Nouvelliste».

10 oct. 2018, 17:07
Viola Amherd pourrait être candidate à la succession de Doris Leuthard, le 5 décembre prochain.
De quoi parle-t-on?

Sobrement titré «embourbée?», l’article du «Walliser Bote» fait l’effet d’une bombe. Il anime la course à la succession de Doris Leuthard au Conseil fédéral. Le quotidien haut-valaisan révèle qu’en mai dernier le Tribunal de district de Brigue a condamné Viola Amherd et sa sœur à verser plus de 250 000 francs à leur locataire, une société du groupe Alpiq. L’hoirie formée par les deux héritières Amherd a fait appel auprès du Tribunal cantonal.

Mais pourquoi les sœurs Amherd devraient-elles une telle somme au géant de l’électricité? Pour le juge de première instance, elles ont perçu des loyers trop élevés pour plusieurs ateliers d’électricité pendant plus de huit ans. De 2006 à 2014, elles ont continué à encaisser quelque 7000 francs par mois, alors que les locations avaient été abaissées à 4300 francs. A l’époque, la filiale d’Alpiq vivait des changements organisationnels importants. Elle a oublié d’adapter le...
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