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Compétitivité: la Suisse reste le pays qui attire le plus de talents

Le Forum économique mondial a dévoilé mercredi ses indices annuels. Si la Suisse reste en tête pour la compétitivité des talents, elle est mal placée en ce qui concerne l’égalité des sexes et l’intégration sociale des minorités.

22 janv. 2020, 14:25
La ville de Zurich, avec son école polytechnique, se classe 17e du classement.

La Suisse reste sur la première marche du podium pour sa capacité à attirer et à fidéliser les talents. Elle est suivie par les Etats-Unis, qui dépassent cette année Singapour, selon un indice publié mercredi par le Forum économique mondial (WEF).

C’est la septième année d’affilée que la Suisse figure en tête de cet «indice sur la compétitivité des talents». Ce succès s’explique notamment par le haut niveau de qualité de vie, une «instruction et une formation de qualité» (formation duale), ainsi qu’un cadre juridique et économique favorable, indique le WEF dans un communiqué.

 

 

La Confédération est excellente dans le domaine de la durabilité et de l’apprentissage tout au long de la vie. Elle offre également à tout un chacun la possibilité de suivre une formation et de faire carrière quel que soit son statut économique.

Egalité des sexes mal notée

La Suisse obtient en revanche de mauvaises notes en matière d’égalité des sexes. Elle est 91e (sur 132 pays) en ce qui concerne les femmes diplômées de l’enseignement supérieur. La Suisse se situe également au-dessous de la moyenne, à la 37e place, pour ce qui est des différences entre les sexes en matière de santé, de connaissances et de revenus («gender development gap»).

Elle est aussi moins bien classée pour ce qui est de l’intégration sociale des minorités (16e place dans la catégorie «ouverture interne»).

Fossé numérique

Dans l’ensemble, les pays à hauts revenus dominent le classement. Selon l’indice, le fossé se creuse entre les «champions des talents» et le reste du monde. Il est encore accentué par l’essor de l’intelligence artificielle (AI) et le déficit de compétences numériques dans certains pays.

Dans ce contexte, un vaste programme de requalification s’impose d’urgence afin de développer des «'compétences de fusion' permettant une interaction homme-machine efficace dans le cadre d’activités hybrides», souligne le WEF.

Zurich 17e et Genève 34e

En ce qui concerne les villes, New York trône en tête du classement, suivie de Londres, Singapour, San Francisco et Boston. Zurich se classe 17e et Genève 34e. De manière générale, les villes témoignant d’une capacité avérée de «préparation au monde de demain» figurent en haut du classement, avec des activités dans des domaines tels que l’AI, la fintech et la medtech.

Nombre d’entre elles tendent de plus en plus à faire office de bancs d’essai de nouveaux outils d’AI, comme la reconnaissance faciale, la télésurveillance et les véhicules autonomes. Le succès de ces technologies varie selon les villes, mais celles qui obtiennent de bons résultats deviendront des «hubs d’AI» disposant des viviers de talents nécessaires au déploiement de solutions mondiales durables.

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