Un Etat plus sévère
Un autre résultat de cette enquête concerne l’identification aux valeurs dans la vie publique. Les jeunes adultes sont clairement favorables à un Etat de droit punissant plus sévèrement les criminels et fauteurs de troubles. Les jeunes hommes qui veulent plus d’interventions autoritaires ont également tendance à être prêts à recourir à la violence.
Dans leur orientation politique, la polarisation des jeunes Suisses constatée en 2010/11 vers une droitisation ne se confirme pas dans les données recensées en 2014/15. C’est plutôt le centre qui a gagné du terrain en tant que force politique la plus importante. Les positions de gauche sont plus présentes chez les jeunes adultes sans formation ou une formation générale, tandis que les positions de droite s’observent parmi ceux qui ont une formation professionnelle.
Prudence dans l’interprétation
Les résultats se basent sur des enquêtes réalisées en 2014/15. D’où une certaine prudence à observer sur les enseignements à tirer pour aujourd’hui notamment au chapitre des convictions politiques, relève Luca Bertossa, responsable scientifique des ch-x. Les indicateurs sont plus fiables pour des thématiques plus constantes comme les aspects sociétaux.