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Climat: les voitures roulant au diesel ou à l'essence pourront continuer à circuler

Les véhicules à combustion, donc roulant à l'essence ou au diesel, ne seront pas interdits dès 2025. Le Conseil national a rejeté une motion en ce sens. Ces modèles de voitures seront retirés progressivement de la circulation.

05 mars 2019, 14:09
Les voitures à combustion ne seront pas interdits à la circulation.

Les voitures roulant au diesel ou à l'essence pourront continuer à circuler sur les routes suisses à l'avenir. Le Conseil national a rejeté mardi, par 122 voix contre 63 et 4 abstentions, une motion de Balthasar Glättli (Verts/ZH) en ce sens.

Ce dernier voulait charger le Conseil fédéral de créer les bases légales nécessaires pour que les voitures de tourisme équipées d'un moteur à combustion ne puissent plus être admises à la circulation en Suisse à partir de 2025.

Cela ne veut pas dire que les véhicules diesel ou à essence ne pourront plus circuler dès cette date. Ils seront retirés de la circulation au fur et à mesure.

Cette proposition des Verts devait contribuer à diminuer les émissions à effet de serre de la Suisse. La Norvège ou les Pays-Bas discutent déjà d'objectifs ambitieux pour une transformation écologique du parc automobile.

Le Conseil fédéral suivra attentivement les discussions concernant les restrictions appliquées aux moteurs à combustion dans d'autres pays, a indiqué la ministre de l'environnement Simonetta Sommaruga. Toutefois, pour ce qui est de la Suisse, il n'est pas favorable à une interdiction, à partir de 2025, de toute nouvelle immatriculation de voitures de tourisme équipées d'un moteur à combustion.

Taxes d'incitation

Par ailleurs, les députés ont rejeté, par 117 contre 71 et une abstention, un postulat de Jürg Grossen (Vert'libéraux/BE) chargeant le gouvernement de présenter, en vue de la deuxième étape de la stratégie énergétique 2050, un rapport sur la mise en place progressive, par voie législative, d'un système incitatif en matière climatique et énergétique. Celui-ci doit être fiscalement neutre et donc supportable pour la population et les entreprises.

Ce rapport étudiera les possibilités de prélever des taxes d'incitation sur les énergies non renouvelables et sur les carburants. La réduction des énergies fossiles est une priorité, estime Mme Sommaruga. Mais elle est discutée dans le cadre de la révision totale de la loi sur le CO2, a-t-elle rappelé.

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