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Chaque canton pourra choisir d'abattre le loup

L'Office fédéral de l'environnement (OFEV) propose que dès le mois de juin les cantons puissent choisir seuls d'abattre un loup qui a mangé des moutons.

16 janv. 2015, 12:18
Ein Wolf, mutmasslich "M35", aufgenommen beim Dorfeingang von Bellwald im Obergoms, Wallis, am 28. Mai 2013. Der Wolf hat in der Nacht auf Freitag, 7. Juni 2013 im Wallis erneut zugeschlagen und in der Region Obergoms acht Schafe gerissen. Damit wurden innerhalb eines Monats insgesamt 28 Schafe getaetet. Allerdings kann erst eine DNA-Probe Klarheit bringen, ob es der Wolf M35 war. Sollte sich der Verdacht bestaetigen, koennte es fuer M35 ungemuetlich werden: Gemaess dem "Konzept Wolf Schweiz" sind die Kriterien fuer einen Abschuss erfuellt, wenn ein Wolf ueber eine Zeit von einem Monat trotz Herdenschutzmassnahmen mehr als 25 Schafe reisst oder innerhalb von vier Monaten deren 35.  (KEYSTONE/Marco Schmidt)

Dès juin, les cantons devraient pouvoir décider seuls d'abattre un loup qui a mangé des moutons, propose l'Office fédéral de l'environnement (OFEV). Il a lancé vendredi jusqu'au 16 mars l'audition concernant la révision de l'ordonnance sur la chasse.

Cette modification législative permettra d'abattre plus facilement le loup, bien qu'il reste une espèce protégée. En ligne de mire notamment, les jeunes canidés trop téméraires qui s'approchent régulièrement des agglomérations sans se montrer suffisamment farouches.

Ces animaux ont été vus à proximité d'habitations. En juin, un jeune prédateur avait été écrasé par un train dans l'agglomération zurichoise et en octobre, un autre avait tué un mouton dans un enclos à proximité d'habitations en Valais.

La situation a évolué depuis le retour du loup en Suisse, rappelle l'OFEV. Le nombre d'animaux a augmenté pour atteindre la trentaine et une meute s'est formée. La première a été observée en 2012 à Calanda (GR).

Réguler la meute

Des mesures spécifiques de régulation sont aussi prévues. Il faudra pour cela qu'au moins dix animaux de rente, suffisamment protégés, soient tués en quatre mois sur le territoire de la meute.

Afin de protéger l'espèce d'une nouvelle extinction, seule la moitié des jeunes nés dans l'année pourront être abattus. Le couple dominant devra être épargné.

L'ampleur des pertes en bétail justifiant le tir du loup restera inchangé. "Ces dispositions ont donné de bons résultats et doivent être maintenues", argumente l'OFEV.

Son arrêt de mort sonne si, pendant la première année sur sol suisse, il s'attaque à au moins 35 moutons ou chèvres en quatre mois ou 25 en un mois. Les années suivantes, le tir est autorisé si quinze bêtes ont été tuées.

Pas de chasse toute l'année

Les dispositions prévues sont conformes à la Convention de Berne qui protège le loup. Ce texte autorise à l'abattre s'il y a un intérêt public prioritaire, notamment sanitaire ou sécuritaire. Il ne permet en revanche pas la chasse de ce canidé.

Le gouvernement ne souhaite pas aller plus loin et autoriser la chasse du loup toute l'année, comme le réclame le conseiller aux Etats René Imoberdorf (PDC/VS). Mais il devra sans doute réviser la loi sur la chasse pour réguler les meutes. Le National est en passe d'accepter une motion du Conseil des Etats en ce sens.

Les différentes organisations et autorités concernées ont jusqu'au 16 mars pour se prononcer.

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