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Changer le nom du PDC, c’est «la ruine», estime Beat Rieder

Le sénateur valaisan Beat Rieder ne veut pas que le PDC change de nom. Par contre, il est prêt à une fusion avec le PBD.

08 juin 2020, 08:49
Beat Rieder estime que le "c" est important dans le nom de son parti.

Le conseiller aux Etats valaisans Beat Rieder s’oppose à un changement de nom de son parti, le PDC. «Changer de nom est l’ultime mesure à prendre pour un parti», déclare-t-il dans un entretien diffusé lundi par les journaux du groupe de presse CH-Media.

«Si un parti doute tellement de lui-même qu’il veut changer de nom, alors ce parti n’est plus solide», ajoute-t-il, lâchant que c’est «la ruine du parti». Le PDC n’a pas d’avenir sans le «c», avertit-il.

La direction de la formation centriste a lancé en février un sondage auprès de la base sur le nom du PDC. La question centrale tourne autour de la mention «chrétien». Le «c» signifie chrétien et non catholique, explique dans l’interview M. Rieder. Pour lui, cette lettre a façonné les valeurs du parti: «liberté, démocratie, subsidiarité et solidarité».

Le conseiller aux Etats valaisan se dit, en revanche, ouvert à une fusion entre le PDC et le PBD. Les deux formations ont confirmé au début mai avoir repris des pourparlers pour essayer de former un nouveau parti du centre. Des discussions en vue d’une fusion des deux partis avaient échoué en octobre 2014.

«Je n’ai aucun problème avec le PBD», affirme M. Rieder. «Je peux travailler avec lui». Mais le PDC ne doit pas renoncer à son nom, selon lui. Il propose PDC-PBD. «L’essentiel est de conserver le 'c'».
 

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