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CFF: pas d'augmentation des salaires

Les CFF et les syndicats ne sont parvenus à aucun accord lors des négociations salariales. Il n'y aura pas d'augmentation générale l'année prochaine.

05 déc. 2012, 17:23
Nyon, Gland, Rolle, Coppet, le Conseil régional et les CFF ont signé une lettre d'intention pour le développement des gares dans ces villes.

Les CFF renoncent à une augmentation générale des salaires pour l'année prochaine. Pour les augmentations individuelles, l'entreprise met 0,5% de la masse salariale à disposition. Les syndicats dénoncent la "pingrerie" des CFF, lesquels parlent d'une "offre adaptée".

Etant donné l'inflation négative, la situation économique tendue et l'augmentation de 2% des contributions patronales à la caisse de pension, cette hausse est adaptée, souligne le chef du personnel des CFF Markus Jordi, cité dans un communiqué mercredi.

Outre le demi-pourcent mis à disposition pour les augmentations individuelles, les CFF prévoient 0,25% pour récompenser les "bonnes performances des travailleurs".

C'est trop peu, estiment le syndicat du personnel des transports (SEV), le syndicat du Service public transfair, le syndicat suisse des mécaniciens de locomotive et aspirants (VSLF) et l'Association des cadres des transports publics (ACTP). Les 0,5% d'augmentation prévus pour les augmentations individuelles sont un minimum pour que le système salarial puisse tout bonnement fonctionner.

Syndicats indignés

Les CFF étaient obligés de mettre cette somme sur la table, a indiqué à l'ats le vice-président du SEV Manuel Avallone. "Nous demandions 0,1% en plus afin d'envoyer un signal d'estime au personnel".

Mais les CFF ne sont pas entrés en matière. Les syndicats ont par conséquent claqué la porte des négociations. "Ce 0,1% en plus n'aurait coûté que 2 millions à l'entreprise", déplore M. Avallone.

"C'est d'autant plus énervant qu'on peut s'attendre à ce que le management recoive des primes, une étude ayant montré l'amélioration de la satisfaction du personnel", poursuit M. Avallone. Les syndicats renoncent cependant à aller devant le tribunal arbitral.

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