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«C’est une grande aventure humaine, passionnante!»

Didier Queloz, découvreur de la première exoplanète avec Michel Mayor, en 1995, ce qui leur a valu le prix Nobel de physique, est aussi l’un des pères de Cheops. Rencontre.

19 déc. 2019, 00:01
Le laureat du prix Nobel de physique Didier Queloz, s'exprime, lors de la ceremonie de la Medaille "Geneve reconnaissante" donnees aux laureats du prix Nobel de physique 2019 et a l'Universite de Geneve, lors de la ceremonie Geneve qui honore ses Nobel, ce samedi 14 decembre 2019 au Victoria Hall a Geneve  (KEYSTONE/Martial Trezzini) SUISSE NOBEL MEDAILLE GENEVE

Comment vous est venue l’idée de ce projet de satellite?

Grâce au ski! Je suis un ancien professeur de ski, et mon ami astrophysicien britannique Andrew Cameron est un fanatique de glisse. Dans les années 2000, il venait régulièrement en Suisse pour donner des séminaires, et nous en profitions pour aller à la montagne. Nous travaillions ensemble sur plusieurs programmes en lien avec les exoplanètes. Une fois que nous étions à Argentière, près de Chamonix, dans un décor extraordinaire à 3000 mètres d’altitude, nous avons commencé à délirer sur notre instrument de rêve. C’est là que nous avons eu l’idée d’un petit satellite qui mesurerait précisément certaines planètes extrasolaires.

A l’époque, les satellites Corot et Kepler cherchaient de nouvelles planètes, mais sans les caractériser. Nous voulions mieux comprendre ces objets. Je me suis alors tourné vers l’astrophysicien Willy Benz, spécialiste de la physique spatiale, avec qui j’étais en train de...

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