"A un moment donné, je me suis dit que je pouvais comprendre les actes de forcenés. Sans les excuser, sans les pardonner. Mais je peux me les expliquer. Quand on est à cran, et qu'on se sent victime d'injustices, c'est terrible. On devient moches."
Eva* a 46 ans. Elle est l'une des nombreuses victimes du crédit à la consommation. Il l'a poussée vers le surendettement. En enfer. "On nous pousse à nous foutre en l'air" , témoigne-t-elle. "On en vient à se demander s'il ne vaudrait pas mieux braquer une banque."
Pour elle, tout commence pour tant avec un heureux événement: un mariage. Elle sou...