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Ces images qui coûtent

L’imagerie médicale conduit-elle à des abus? L’ardoise annuelle dépasserait le milliard de francs.

08 avr. 2019, 00:01
Le nouveau scanner PET-IRM. Cet appareil unique en Europe permet de realiser des examens du corps entier combinant l'imagerie a resonnance magnetique (IRM) a la tomographie a emission de positrons (PET), ce jeudi 29 avril 2010 a Geneve. Les Hopitaux universitaires de Geneve (HUG) ont inaugure jeudi leur scanner PET-IRM. La machine avait ete livree aux HUG en fevrier dernier. Les resultats des premiers tests ont ete presentes jeudi lors d'un symposium scientifique. Les medecins ont egalement soumis les donnees recoltees a l'hopital Mount Sinai de New York ou le second appareil a ete installe. La societe Philips n'a conçu pour l'heure que deux scanners IRM-PET. (KEYSTONE/Martial Trezzini) SUISSE HUG PET IRM SCANEER HOPITAL

Ces instruments permettent l’observation de l’intérieur du corps humain, offrant des progrès notoires dans l’établissement de diagnostics. Ils font aussi monter en flèche les coûts de la santé. Ce sont les techniques sophistiquées d’imagerie médicale, employées en radiologie, telles l’imagerie par résonance magnétique (IRM) et les tomodensitomètres (scanners CT, pour computed tomography, et TEP, pour tomographie par émission de positrons).

Selon l’Office fédéral de la santé publique, les chiffres absolus sont impressionnants (pour le détail, voir en dessous): en 2013, on recensait, entre IRM, CT et TEP, un peu plus de 1,25 million d’images. En 2017, l’augmentation était notoire – +26% –, atteignant un total supérieur à 1,5 million d’images, dont le prix à l’unité varie entre 200 et 1000 francs. Si l’on prend l’option la plus haute, la somme dépasserait le milliard de francs.

«Cet ordre de grandeur est correct», acquiesce Christophe Kaempf, porte-parole de Santésuisse, faîtière des...

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