Depuis un peu plus d'une année, les capitaines de bateaux de plaisance sont soumis aux mêmes règles d'alcoolémie que les automobilistes. Désormais, pour tous les capitaines, les contrôles seront en outre effectués de manière identique: en soufflant dans le ballon. Les capitaines de bateaux à moteur s'y opposent avec virulence.
Jusqu'à présent, dans la navigation, une prise de sang était toujours nécessaire comme preuve. Celle-ci prend toutefois nettement plus de temps et coûte plus cher qu'un test d'haleine. C'est pourquoi le Conseil fédéral, dans la révision partielle de la loi fédérale sur la navigation intérieure, a proposé d'autoriser le test d'haleine comme moyen de preuve pour les capitaines.
Dans sa réponse à la procédure de consultation qui s'est achevée cette semaine, la Fédération suisse motonautique (FSM) rejette tout net cette modification. La meilleure solution, pour elle, serait même de renoncer à la limite d'alcoolémie de 0,5 pour mille introduite en...