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"C'est au couple de décider""C'est au couple de décider"

La généralisation du diagnostic préimplantatoire inquiète les organisations de défense des handicapés. Les personnes concernées, comme la famille Progin, sont plus nuancées. La généralisation du diagnostic préimplantatoire inquiète les organisations de défense des handicapés. Les personnes concernées, comme la famille Progin, sont plus nuancées.

04 mai 2015, 00:01
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christiane imsand

"C'est notre rayon de soleil" , affirme sa maman. On veut bien la croire. Le petit Adrien, 2 ans, nous adresse un sourire lumineux depuis la table à laquelle il s'accroche. Ses yeux en amande indiquent une anomalie chromosomique, la trisomie 21, mais c'est un petit garçon vif et éveillé dont le retard de développement ne se décèle pas au premier coup d'oeil. Adrien est le dernier né de Mireille et Didier Progin. La famille vit dans la campagne fribourgeoise. Elle se sent concernée par la votation du 14 juin sur l'autorisation du diagnostic pré-implantatoire (DPI) en cas de fécondation in vitro, même si la question du dépistage de la trisomie ne se posera pour de bon que dans un vote ultérieur (lire encadré).

Actuellement en Suisse, seuls les tests prénataux, donc en cours de grossesse, sont autorisés. Dans le cas des Progin, ce test n'a livré aucune...

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