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Bruno Zuppiger présente ses excuses

Bruno Zuppiger, écarté de la course au Conseil fédéral pour une affaire d'héritage, a présenté aujourd'hui ses excuses. Il reconnaît qu'une faute a été commise au sein de son entreprise et en assume pleinement la responsabilité. Il réitère ne pas avoir voulu s'enrichir.

09 déc. 2011, 11:53
Bruno Zuppiger a présenté aujourd'hui ses excuses.

Souvent absent de son entreprise en raison de son mandat politique à Berne, le Zurichois affirme qu'il doit se reposer sur ses collaborateurs, a-t-il déclaré aujourd’hui dans des interviews à  l'«Aargauer Zeitung» et à la «Südostschweiz». «En tant que chef d'entreprise, j'endosse l'entière responsabilité», a-t-il ajouté.

Il était d'abord convaincu que cette affaire était réglée depuis longtemps. Mais en 2009, lorsque la partie adverse l'a rendu attentif au fait que ce n'était pas le cas, il s'est chargé lui-même du dossier, le collaborateur qui en était responsable étant parti entretemps à la retraite. Il a alors trouvé un accord à l'amiable.

Aveu

Interrogé sur le fait qu'une partie de la somme avait été versée sur l'un de ses comptes, M. Zuppiger a répondu qu'il ne voulait pas entrer dans les détails, étant lié par une clause de confidentialité. Il savait toutefois qu'une partie de l'héritage avait été transférée sur un compte séparé.

Il concède en outre avoir signé la lettre en vue d'un virement de 100'000 francs. «Sur ce point, je suis entièrement responsable», admet-il, tout en précisant qu'il n'a pas voulu s'enrichir.

Le Zurichois a répété que les révélations de la «Weltwoche» mercredi ne provenaient pas des rangs de l'UDC. «Mais celui qui a fait ça voulait apparemment m'empêcher d'accéder au Conseil fédéral», ajoute-t-il. L'information a sans doute été éventée par un proche du dossier qui avait accès aux pièces.

Plainte de Zuppiger?

Bruno Zuppiger examine actuellement s'il va engager à son tour une procédure en justice. Il va en discuter avec son avocat et son parti. La «Weltwoche» a accusé le candidat évincé de détournement de fonds alors qu'il aurait été désigné comme l'exécuteur testamentaire d'une employée décédée.

La somme en jeu serait de 265'000 francs que la défunte voulait léguer à deux associations d'utilité publique. M. Zuppiger aurait tardé dans le versement, se serait versé des honoraires excessifs et aurait viré sur son propre compte une partie de l'héritage. Il aurait fait marche arrière après que les deux associations l'auraient menacé de poursuite.

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