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«Bon élève, ne pas relâcher l'effort!»

Le représentant de l'OSCE, l'ambassadeur turc Ömür Orhun, porte une appréciation positive sur la façon dont la Suisse traite sa minorité musulmane. Il s'inquiète cependant d'une perception négative de l'Islam.

15 nov. 2007, 05:01

Chargé par la présidence de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) de traquer les discriminations touchant les musulmans, l'ambassadeur turc Ömür Orhun n'a rien à voir avec le Sénégalais Doudou Diène, rapporteur spécial de l'ONU contre le racisme. Contrairement à ce dernier qui s'était livré à une dénonciation en règle de la xénophobie helvétique, Ömür Orhun se garde de toute accusation directe qui pourrait se révéler contre-productive. A l'issue de trois jours d'auscultation de la société suisse, il a délivré hier un préavis plutôt favorable. Il s'inquiète cependant «d'une perception négative de l'Islam qui trouve sa traduction dans des initiatives qui n'ont pas force de loi mais qui figurent dans l'agenda politique». Une allusion à l'initiative pour l'interdiction des minarets qui est en phase de récolte des signatures.

L'OSCE a mandaté l'ambassadeur turc en 2004. Depuis lors, il s'est déjà rendu dans une dizaine de pays...

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