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Bâle: les chevreuils du cimetière du Hörnli ne seront pas abattus

A Bâle, des chevreuils vivent dans le cimetière du Hörnli, le plus grand de Suisse, depuis son ouverture en 1934. Leur présence toujours plus nombreuse incite à les abattre. Mais pour l’heure, l’autorisation de tir est bloquée.

21 mai 2020, 20:18
Des chevreuils vivent dans le cimetière du Hörnli depuis son ouverture en 1934.

Les chevreuils du cimetière du Hörnli, à Bâle, ne pourront pas être abattus, a annoncé jeudi la Fondation Franz Weber, en parlant d’une «victoire d’étape». Mais le sauvetage définitif des animaux n’est pas encore assuré.

Des chevreuils vivent dans le plus grand cimetière de Suisse depuis son ouverture en 1934. Comme leur nombre est passé de 15 à 25 ces dernières années, le Service bâlois des jardins voulait abattre un certain nombre de bêtes, ce qui nécessite l’autorisation du Département cantonal de la justice et de la sécurité.

Autorisation de tir bloquée

Cette décision a suscité une vive émotion. Jeudi, la fondation Franz Weber a annoncé que le Département a admis la requête qu’elle a déposée conjointement avec Helvetia Nostra contre l’autorisation donnée le 12 mai par la police à la réduction du nombre de chevreuils.

Selon elle, l’autorisation de tir est bloquée «jusqu’à ce que les faits et les questions juridiques aient été clarifiés». Concrètement, «les chevreuils sont sauvés au moins jusqu’au 20 juin», se félicite la fondation.

Plan de gestion

D’ici à cette date, les deux organisations proposent qu’«un plan de gestion efficace de la faune sauvage soit élaboré d’urgence dans le cadre d’une table ronde avec la voirie bâloise, le cimetière du Hörnli et les autres parties concernées».

En 2015, le gouvernement bâlois avait chiffré à 19’000 francs les dégâts causés par les chevreuils aux plantes et à 40’000 francs les mesures d’effarouchement. Depuis lors, les estimations des coûts liés aux bêtes sont passées à 100’000 francs.

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