La crise du coronavirus a provoqué un plongeon historique des nouvelles immatriculations en Suisse. En tout, 236’828 voitures neuves ont été mises en circulation l’année dernière, soit une chute d’un quart par rapport l’exercice précédent.
Il s’agit du plus mauvais résultat pour le marché automobile en Suisse en 40 ans, soit depuis le choc pétrolier du milieu des années 1970, déplore lundi la faîtière des importateurs Auto Suisse.
En chiffres absolus, les nouvelles immatriculations ont reculé de 74’638 unités, malgré une reprise en décembre. Lors du dernier mois de l’année, traditionnellement plus solide, quelque 29’500 nouvelles immatriculations ont été recensées, en recul de 15,4% sur un an.
Unique motif de satisfaction pour Auto Suisse, la proportion de véhicules à propulsions alternatives – électrique, hybride, à gaz ou hydrogène – mis sur le marché. Grâce à un résultat «inédit», 28,8% des nouvelles immatriculations réalisées en 2020 concernaient ce genre de véhicule, contre 13,1% en 2019.
Le nombre de nouveaux véhicules à propulsions alternatives atteint 66’687, en progression de 63,8% sur un an. La croissance est due aux hybrides rechargeables, mais également aux modèles purement électriques et ceux non-rechargeables.
Un rebond est attendu pour cette année, à en croire Christoph Wolnik, porte-parole de la faîtière. «Nous nous attendons à environ 270’000 immatriculations pour le marché global. Toutefois, cette estimation s’appuie sur l’hypothèse que les effets négatifs de la Covid-19 seront bientôt atténués.»