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Attentat en Tunisie: deux Chablaisiens témoignent

Les Bellerins Edith et Gérald Genova se trouvaient dans l'hôtel attaqué vendredi passé en Tunisie. Ils ont pu s'enfuir juste à temps.

30 juin 2015, 06:30
Les deux époux se trouvaient à quelques mètres de la fusillade.

Vendredi passé, la Tunisie a été touchée de plein fouet par un attentat qui a fait 38 morts près de Sousse, dans le sud du pays. Un étudiant tunisien a mitraillé les touristes qui se trouvaient sur la page de l’hôtel Riu Imperial Marhaba situé dans la station balnéaire de Port el-Kantaoui. Hôtel où Edith et Gérald Genova, un couple de retraités originaire de Bex, passaient leurs vacances pour la huitième année consécutive.

Lorsque la fusillade a éclaté, vers 11 heures 30, ils se trouvaient à quelques mètres seulement du tireur. «Nous avions quitté la plage pour aller dîner au restaurant qui se situe juste au-dessus. Nous étions avec une dizaine d’autres clients. Quand la première rafale a retentit, nous avons pensé à un feu d’artifice ou à des pétards», raconte le couple qui sur le moment ne se doutait de rien.

«Heureusement, un serveur a levé la tête pour voir ce qui se passait et il a aperçu un homme armé. Il a hurlé «attentat, attentat» et tout le monde s’est mis à courir», se souvient Edith. «Sans le serveur, nous n’aurions peut-être pas survécu. Nous étions vraiment à moins de cinq mètres du terroriste. A quelques secondes près, on y restait. La chance était avec nous surtout que si nous n’avions pas été manger, on se serait retrouvé sur la plage pile au milieu du carnage », témoigne Gérald.

Sans jamais se retourner

S’en suit une fuite interminable en direction de l’hôtel. «Les coups de feu ont continué tout au long de notre course. Nous ne savions pas où se trouvait le tireur. A vrai dire nous ne savions même pas s’il y en avait plusieurs. Nous avons grimpé les quatre étages de l’hôtel en courant et nous nous sommes enfermés dans notre chambre. A aucun moment nous ne nous sommes retournés», relève Gérald.

Dehors, les coups de feu continuent de retentir. Pendant presque une demi-heure selon les deux retraités. Lorsque le vacarme prend fin, Gérald se risque sur le balcon. Le spectacle lui glace le sang. «Il y avait sept à huit cadavres répartis autour de la piscine et du sang partout.»

L'intégralité de ce témoignage est à lire mardi 30 juin dans nos éditions payantes.

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