Dans sept mois, la population saura si l’assurance-maladie pèsera encore davantage ou non sur le budget du ménage. Sept mois, c’est long. Mais pas pour la directrice de l’assureur CSS. Dans la «Neue Zürcher Zeitung» d’hier, Philomena Colatrella s’est montrée formelle: «Les primes augmenteront quoi qu’il arrive. La seule question est de savoir dans quelle mesure.»
Elle emboîte en fait le pas de l’une des faîtières des assureurs, Santésuisse, qui écrivait fin janvier que de «nouvelles hausses des primes semblent quasiment inévitables». Les assureurs disent tirer la sonnette d’alarme. Les assurés y verront sans doute une manœuvre fumeuse.
Il est impossible d’annoncer une hausse alors que les primes sont basées sur les coûts de l’année en cours. C’est de la pure spéculation.
Baptiste Hurni, conseiller national socialiste et président de la Fédération suisse des patients
«Cela m’énerve au plus haut point. Il est impossible d’annoncer une hausse aujourd’hui...