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Artiste franc-tireur

Alain Declercq est invité au Garenne à Monthey. Entre films subversifs et portraits réalisés au fusil, l'artiste s'attaque aux travers du pouvoir et des autorités.

14 oct. 2009, 05:01

«En tant que citoyen, j'aime avoir des réponses. Mais en tant qu'artiste, je préfère amener la confusion.» La confusion, Alain Declercq sait la créer, volontairement ou non. L'artiste parisien - invité au Garenne à Monthey dans le cadre de l'événement «Art politique et société» (voir l'encadré) - a défrayé la chronique lorsqu'il s'est fait arrêter par la brigade antiterroriste, alors qu'il réalisait «Mike», un film inspiré par les événements du 11 septembre 2001, qui sera présenté au Garenne. «Mike est un personnage fictif, on ne sait pas s'il fait partie des services spéciaux ou si c'est un terroriste. Je voulais créer une ambiguïté entre réalité et fiction.» L'opération est tellement bien réussie que les services secrets français prennent Declercq pour un terroriste qui fait le lien entre Al-Qaïda et l'ETA.

L'affaire s'arrangera sans dommages pour l'artiste. «J'ai toujours cru que le monde de la fiction se nourrissait du réel, avec...

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