Ainsi donc une jeune fille de 16 ans a été abattue à l'arrêt de bus jouxtant l'Ecole polytechnique de Zurich. Mais elle n'était pas encore inhumée que la polémique était lancée, amplifiée par ces milieux néo-moralisants criant haro sur l'armée suisse: il serait irresponsable de laisser les soldats conserver leur arme de service à domicile. Avec ou sans munitions, qu'importe! on incite la meute à la curée.
J'avoue que la question m'indiffère passablement. Combien de familles en effet, peu enclines à la chose militaire, comptent néanmoins des chasseurs? Il y a tellement de Valaisans, accoutumés à ces armes de chasse, avec trois ou quatre fusils à la maison ou au chalet. Bien sûr, l'arme ne traîne jamais; bien sûr, la munition est bien rangée, sans pour autant se trouver au grenier, comme un fusil militaire. Je veux dire par là que la vie d'un citoyen peut être imprégnée de la...