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Après Genève, les taxis Uber débarquent à Lausanne. La ville les met en garde

Après Genève, c'est au tour de Lausanne de voir les taxis Uber débarquer. Alors que le système est en train de se mettre en place, les autorités de la ville rappellent que la pratique du métier est réglementée.

07 janv. 2015, 12:47
L'arrivée d'Uber en Suisse romande ne plaît ni aux taxis traditionnels, ni aux autorités politiques.

Face à l'annonce de l'arrivée des taxis Uber à Lausanne, la municipalité rappelle les conditions strictes de la pratique de ce métier. Elle souligne aussi sa volonté de défendre une activité aux revenus modestes, très utile par exemple aux personnes âgées ou en situation de handicap, explique mercredi Marc Vuilleumier, en revenant sur des informations de plusieurs médias.

Après un tweet en début d'année, Uber confirme, via sa société de communication, être "effectivement en train de mettre en oeuvre un lancement" et avoir commencé à rechercher des chauffeurs. "Une révolution technologique est en cours et une ville comme Lausanne devrait en faire partie", explique Uber qui propose un service de covoiturage avec chauffeur via une application sur téléphone intelligent.

Pas de rencontre agendée

Si Uber parle de rencontrer les autorités lausannoises, le municipal Marc Vuilleumier (POP) indique à l'ats n'avoir pour le moment aucun contact avec ces personnes ni rendez-vous agendé. "Ils n'ont rien demandé", assure-t-il.

Chauffeur de taxi, "c'est un métier, avec une formation, des règles, des connaissances topographiques," poursuit le responsable. Lausanne compte des chauffeurs A (environ 380 au total) présents sur le domaine public et B (environ 90) qui ont le droit d'exercer sur appel.

Après, il y a "les taxis sauvages qui défraient la chronique notamment le week-end en maraudant près de la gare", déplore le municipal. Il est vrai cependant qu'un client peut appeler le chauffeur de son choix, venant de n'importe où. Celui-ci doit ensuite quitter l'arrondissement.

Rôle social

"Notre politique est de défendre les intérêts d'une profession dont les gains sont modestes et qui rend aussi des services au public au sens le plus large, qu'il s'agisse de personnes âgées, handicapées ou d'enfants à transporter", argumente Marc Vuilleumier.

Mardi, le député François Brélaz s'est inquiété devant le Grand Conseil de l'arrivée possible d'Uber dans le canton de Vaud. Avec sa plate-forme technologique, la compagnie californienne fondée en 2009 bouscule la profession dans le monde entier.

En Suisse, elle est présente à Bâle, Zurich et Genève. Les taxis professionnels du bout du lac l'ont attaquée en justice fin 2014 pour concurrence déloyale

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