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Addictions: de nouveaux groupes à risque apparaissent avec le Covid

La pandémie de coronavirus favorise des addictions. Elle crée de nouveaux groupes de gens qui peuvent développer une consommation problématique d’alcool, de médicaments ou développer une addiction aux jeux en ligne.

10 févr. 2021, 10:31
Addiction Suisse met en garde contre la consommation problématique d'alcool en temps de Covid (photo d'illustration).

Avec la crise sanitaire, de nouveaux groupes à risque voient le jour, selon Addiction suisse. Parmi elles, les personnes confrontées directement au Covid-19. Celles qui avaient déjà du mal à garder le contrôle de leur consommation de substances psychotropes, du jeu d’argent ou de leurs activités en ligne avant la pandémie figurent également parmi les plus vulnérables.

En ces temps exceptionnels, de nombreuses personnes ont été et sont encore exposées à un stress et à des traumatismes aussi inhabituels qu’extrêmes. À court terme, certaines se tournent vers l’alcool, les drogues ou les médicaments pour fuir les soucis et le stress, relève Addiction suisse dans son Panorama des addictions 2021 publié mercredi.

Directement confrontées

Les personnes qui ont été confrontées directement au Covid-19 ou exposées à un risque accru de contamination viennent grossir les rangs des groupes à risques, à l’instar du personnel de santé, des transports publics ou de la vente. Celles qui ont été gravement malades, qui n’ont pas pu apporter d’aide à leurs proches ou qui subissent les conséquences économiques de la pandémie sont aussi particulièrement concernées.

 

 

En Suisse, où 250’000 personnes sont alcoolodépendantes, des études sur la consommation en situation de crise mettent en évidence une hausse chez les personnes qui avaient déjà une consommation problématique auparavant. De nouveaux groupes vulnérables apparaissent, dont les personnes exposées à un risque accru d’infection au virus.

Jeux en ligne en forte croissance

L’ouverture du marché des jeux en ligne a pratiquement coïncidé avec le début de la crise sanitaire. Avec le semi-confinement, ces offres ont connu une croissance qui n’aurait certainement pas atteint pareille ampleur sans la pandémie. Plus de 3% de la population est concernée par le jeu excessif.

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