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Accalmie pour les prix des logements de luxe en Suisse

La flambée des prix pour les logements de luxe s'atténue peu à peu. Une étude indique qu'une bulle «limitée dans l'espace» s'est formée dans certaines régions, comme à Zurich et dans l'Arc lémanique.

26 déc. 2012, 10:01
En dépit de l'arrivée massive de riches exilés français, le marché de l'immobilier de luxe ne décolle pas.
La flambée des prix pour les logements de luxe s'atténue peu à peu. Une bulle "limitée dans l'espace" s'est formée dans certaines régions, comme à Zurich et dans l'Arc lémanique, constate l'"Almanach immobilier" de la société Fahrländer Partner.

Dans les habitations de segment supérieur, les prix ont atteint un niveau exorbitant, que seuls quelques ménages peuvent se permettre. En conséquence, toutes les offres ne trouveront pas preneur, relève l'étude. Cela vaut également pour les loyers des logements de luxe.

Même les nouveaux grands logements devraient à moyen terme se heurter à une baisse tendancielle de la demande. Au cours des dix dernières années, les prix des appartements en copropriété ont bondi d'environ 75%. Rien qu'au 3e trimestre 2012, la hausse a atteint 5,4%.

Reste que, d'après l'étude de Fahrländer Partner, il n'y a pas de bulle immobilière sur l'ensemble du territoire suisse, car l'évolution actuelle trouve son explication dans des facteurs fondamentaux. La société d'analyse et de conseils mentionne notamment l'immigration continue, pas freinée de façon considérable par la hausse du chômage.

Correction repoussée

En raison de la faiblesse des taux d'intérêt et de l'immigration élevée persistante, il est à prévoir une poursuite de la hausse des prix pour les appartements en copropriété durant les deux prochaines années. La correction, attendue depuis un certain temps, continue de se faire attendre.

Fahrländer Partner prévoit que la Banque nationale suisse (BNS) va relever son taux directeur au plus tôt début 2015. Cela devrait également maintenir stables les loyers pour les contrats existants.

La personne qui veut déménager dans un logement plus petit ou plus grand doit toutefois encore débourser davantage. Selon l'étude, les loyers offerts vont continuer de grimper. En dépit de l'activité élevée dans la construction, une crise du logement sévit dans les centres et les agglomérations, relève la société de conseils.

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