Après avoir mouliné - pour ne pas dire pédalé dans le vide - face à la France, l'équipe de Suisse est passée sur le grand plateau, hier soir, face à la Biélorussie. Cet adversaire de l'Est, qui aurait pu devenir un col de première catégorie à franchir si les Helvètes n'avaient pas mis le bon braquet, s'est transformé en bosse avalée avec la manière. Ce rythme et cette intensité disparue durant le voyage effectué entre la mère patrie et la Slovaquie est donc de retour dans les rangs rouge et blanc. Ouf...
Différente, d'entrée
Dès les premiers coups de lame, l'observateur a revu cette formation dynamique, qui avait tant séduit douze mois plus tôt en Allemagne. Corollaire: la Biélorussie n'a quasiment jamais pu s'approcher de Tobias Stephan en début de match, ce qui a mis l'ensemble d'un groupe en confiance. L'impeccable gardien de Genève-Servette effectuait son premier arrêt délicat (un...