Il y a ce chiffre qui claque. Nonante. Nonante coups gagnants, lâchés comme des gifles par Fernando Verdasco dans une Rod Laver Arena surchauffée à mesure qu’on comprenait l’inéluctable issue de ce match du premier tour de l’Open d’Australie. Nonante points gagnants et un catalogue de coups droits stratosphériques, façon uppercuts, pour balancer le taureau de Manacor dans les cordes. K.-O., Rafael Nadal est la première victime majeure du tableau masculin.
Le même scénario qu’en 2009… ou presque
Nonante. Un chiffre monstrueux pour un match monstrueux, parti pour entrer dans l’histoire de ce tournoi, parce qu’il répondait à une première bataille épique entre les deux Ibères. Et pas n’importe laquelle, puisqu’il s’agit du «monument» de 2009, une demi-finale entre les deux mêmes lascars. Il y a sept ans, les 5 h 14’ d’un duel féroce avaient alors souri à Nadal.
Hier, ce match du deuxième jour a épousé le même...