De notre envoyé spécial Pierre Salinas, Londres
Il cherche ses mots. «Désolé, j’ai plutôt l’habitude de répondre en anglais», s’excuse-t-il. Le vent qui s’engouffre dans les escaliers du court No 3 étouffe un peu plus la faible voix de Dimitri Zavialoff, que la presse anglo-saxonne a surnommé «the tennis whisperer»: «le chuchoteur du tennis.»
Le Français, qui fut le mentor de Stan Wawrinka pendant 17 ans et a permis à Timea Bacsinszky de se hisser par deux fois dans le dernier carré de Roland-Garros, est un homme discret, jamais aussi à l’aise que lorsqu’il se tient dans l’ombre. Des projecteurs comme du soleil, qui brille sur Londres et qu’il combat hardiment à grand renfort de crème indice 50. Un taiseux? Ses résultats parlent pour lui. N’est-ce pas l’Alsacien de 41 ans qui le premier a permis au No 2 suisse d’atteindre le Top 10? Quant à Timea Bacsinszky, pour des...