DE FEUSISBERG
L'étiquette de phénomène lui colle au maillot. Valentin Stocker n'a rien d'un extra-terrestre. Taille moyenne, cheveux châtains et courts, douceur de visage, aucun signe extérieur ne trahit l'homme pressé. Suivre la progression du Bâlois exige pourtant d'attacher la ceinture et de se cramponner. Premier contrat professionnel le 12 avril 2007, premier titre de champion de Suisse en mai 2008, première sélection le 20 août et première qualification pour la ligue des champions le 27.
Le parcours accéléré s'enrichit de buts décisifs à chaque échéance. «La rapidité de cette évolution me surprend comme vous», avoue-t-il. La prochaine étape l'attend contre le Luxembourg ce soir à Zurich pour ses débuts en compétition officielle avec la sélection A. «Je souhaite avoir dans le dos un numéro qui figurera dans le onze de départ», lâche-t-il. «Hitzfeld ne m'a pas encore parlé, je n'ai reçu aucun signal de sa part. Je sens simplement...