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Rosset boude les statistiques

Heinz Günthardt, Jakob Hlasek et Marc Rosset ont été honorés à Neuchâtel pour leur longévité en Coupe Davis par la Fédération internationale de tennis (ITF). Le Genevois a assuré qu'il s'en "fichait complètement". Il n'a jamais joué pour les statistiques.

14 sept. 2013, 18:42
Former Swiss tennis players Heinz Guenthardt, left, Jackob Hlasek, centre, and Marc Rosset, right, pose with their trophys, during the Davis Cup Commitment Award Ceremony, prior the match Davis Cup World Group Play-off round match between Switzerland and Ecuador, in Neuchatel, Switzerland, Saturday, September 14, 2013. (KEYSTONE/Salvatore Di Nolfi)

La Fédération internationale de tennis (ITF) fête son centenaire cette année. Et invente une distinction – le Davis Cup Commitment – qui récompense les joueurs ayant plus de vingt rencontres à leur tableau de chasse. Heinz Günthardt (30), Jakob Hlasek (29) et Marc Rosset (26) ont reçu leur «trophée» samedi après-midi à Neuchâtel, juste avant le double décisif entre la Suisse et l’Equateur, lors duquel Stanislas Wawrinka et Michael Lammer ont marqué le troisième point qui permet aux Helvètes de conserver leur place dans le Groupe mondial.

Avec 22 rencontres, Roger Federer et Roland Stadler ont également rempli les critères, alors que Wawrinka atteindra la vingtaine lors de sa prochaine apparition. Ils seront tous les trois honorés dès que l’occasion se présentera.

Croisé samedi aux patinoires du Littoral avant la cérémonie, Marc Rosset n’était pas bouleversé à l’idée de recevoir ce "Coupe Davis Commitment". «Honnêtement, je m’en fiche complètement», lâchait même le Genevois, consultant pour la RTS lors de ce Suisse - Equateur, qui a remporté 24 simples (contre 13 défaites) et 13 doubles (8 défaites) dans cette compétition par équipes. «Pour vous dire, je ne savais même pas combien de rencontres j’avais disputées... La Coupe Davis a été importante dans ma carrière, mais je n’ai jamais calculé ni joué pour les statistiques. J’étais juste là pour essayer de gagner. C’est pour cela que j’ai si souvent laissé ma place à un autre joueur quand l’issue de la rencontre était déjà connue. Cela ne m’intéressait pas d’accumuler les matches pour devenir le gars qui en avait fait le plus. Moi, ce qui me motivait, c’était les matches qui comptaient. A 3-0, jouer juste pour une ligne de plus dans le CV, je n’en avais rien à cirer.»

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