MELBOURNE
«Cette nuit a été... étrange.» Dimanche se lève sur Melbourne, mais Lleyton Hewitt garde les idées claires. Il est 5 h 30, l'Australien affronte la presse. Ça fait partie du boulot. «Un massage, quelques petites choses à régler, il sera 7 h 30 quand je pourrai me coucher. Sans doute que Mia, ma fille de 2 ans, sera déjà prête pour jouer!»
Vendredi soir, il était 2 h 05 du matin quand Andy Roddick a pris la porte, battu par l'Allemand Philipp Kohlschreiber. Déjà, l'anomalie de la situation avait fait jaser. Très discuté, le principe de «night session» alimente la chronique. Ces soirées de show, chèrement acquises par Channel 7, proposent quotidiennement deux parties séparées du reste de la journée.
Si Hewitt et Baghdatis ont joué jusqu'au bout de la nuit, ils sont les victimes consentantes du tennis-business. «Nous avons attendu si longtemps...», souffle Hewitt. «Pour Marcos et moi,...