Misez une livre sterling, et la victoire d'Andy Murray à Wimbledon vous en rapportera six. Les bookmakers londoniens, dont les bureaux fleurissent à tous les coins de rue, sont optimistes. Ils ne l'ont pas toujours été. Avant le début du tournoi, l'Ecossais de 25 ans était coté à 12 contre 1. La disparition de Rafael Nadal, battu par le Tchèque Lukas Rosol jeudi au 2e tour, a changé la donne. Le choc à peine digéré, les tabloïds et leurs équivalents sur internet titraient, dans un langage plus ou moins châtié: "Maintenant, plus rien n'empêche Murray d'aller en finale." Ou encore: "Andy, bou...
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Murray ne dit rien qui vaille...
L'Ecossais restera-t-il le meilleur joueur à ne pas s'être imposé en grand chelem? Boris Becker le craint, le Royaume aussi. Seuls les bookmakers croient en lui.

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