Terrible, l'image. L'alpiniste Andy Murray grimpe vers la loge pour embrasser sa fiancée, sa mère et tous les siens. Délire à la hausse dans le public chauffé par l'extraordinaire performance de son Ecossais peu avare de grands coups. Pendant ce temps de gloire méritée, Roger Federer ramasse ses affaires, fait quelques pas sur le gazon, jette un regard en arrière pour s'assurer qu'il n'a rien oublié et sort de l'arène. Dans l'indifférence générale. Le rêve en un seul flash. Réalisé pour le vainqueur d'un duel presque sans suspense, et brisé pour le vaincu dépassé par son défi et par son adversaire. "C'est une immense surprise" lâche John Mc Enroe. Pour ne pas dire plus.
Un 9-0 dans les dents
Parce qu'il est le plus grand joueur de l'histoire, on y a toujours cru. A chaque échange et en attendant le suivant, on se murmurait que le vent soufflant sur Wimbledon...