Le No 1 mondial balance un dernier coup droit dans le filet. C'est la fin. Novak Djokovic ira en finale. Le maître est tombé. «J'ai créé un monstre», affirme le Bâlois. «Chaque tournoi, chaque match, chaque set, je suis obligé de gagner, sinon tout le monde pense que je ne suis pas bien.» Hier, le «monstre», édenté, n'a pas fait peur au terrible outsider serbe. Dès les premiers échanges, Novak Djokovic l'a dompté. A sens unique. «De la déception, oui, un peu, reconnaît Federer, surtout celle d'avoir manqué de grosses occasions contre Djokovic.»
«Difficile à expliquer»
La différence entre les deux hommes? Un peu partout. «Physiquement, pourtant, je me sens bien», se défend Federer. «Mais je me trouve un petit peu lent. C'est difficile à expliquer...» A la fin d'une tirade, toutefois, il lâche: «J'ai traîné des courbatures après le match contre Janko Tipsarevic.»
Les cinq sets de samedi dernier...