De Pierre Salinas, Londres
Un phénomène de précocité. À peine moins phénoménal que Jennifer Capriati, qui avait 14 ans et 9 mois lorsqu’elle remportait son premier match à Wimbledon, à l’été 1990. Invitée à disputer les qualifications, dont elle s’est extraite avec l’aisance d’une vétérane, l’Américaine Cory Gauff (WTA 313) avait 15 ans et 110 jours quand, lundi, elle se révélait aux yeux du monde en éliminant Venus Williams (WTA 44), une compatriote de 24 ans son aînée et qui la précède de 269 places au classement de la WTA. L’adolesce...